|
|
| La pétition |
| Au 30 SEPTEMBRE
Participants : 1 298
Derniers courriers :
- Laetitia VAUGIER d'Arcachon
- Sylvie SASSIER de Falaise
- Caroline LECHEVANTON de Lombers
- Eric MARTINICO de Cagnes/Mer
- Laetitia REVEL de Villefranche de Rouergue
- Nathalie LAVAL de St Genis l'Argentière
Participer |
|
|
|
Anonyme
 131
|  Posté : 19-01-2008 21:03
Bonjour à tous!
Je suis Pharmacien adjoint et laissez moi vous faire part de mon désespoire en ce qui concerne mon metier:
Bac +7 car une année supplémentaire en pharmacie industrielle dans la répartion pharmaceutique ainsi qu'un sujet de recherche en chimie organique + une thèse, et je me retrouve avec un salaire de 13.50euros de l'heure à 34 ans. j'ai déjà subi une très forte discrimination de certains préparateurs aigris qui ne comprennent pas pourquoi ils gagnent moins que moi.Il ne savent peut-être pas que les 8années passées sur les bancs de la fac ne m'ont pas permis de capitaliser ne serait-ce qu'un centime.De plus n'ayant pas de parents titulaires, je ne peux pas acquérir une pharmacie dans le futur.
C'est un métier totalement INGRAT: les gens nous prennent pour des distributeurs de médicaments, des épiciers 
Tous les jours que dieu fait, quand je pars travailler (me faire exploiter) je me dis:"si seulement j'avais choisi un métier de la fonction publique:16 heures par semaine, pas de stress, très peu de responsabilités, des grêves à tour de bras!la retraite très tôt et bien payée).
Je me suis vraiment trompé de profession et le pire c'est que je suis condanné à faire ça toute ma vie...
A l'entrée de la fac de Pharmacie, il devrait être gravé cette phrase : "vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance"
Non mais franchement, vous en connaissez beaucoup vous des métiers aussi mal payés, avec autant de responsabilités et après autant d'années de fac???!!!!
Sur ce je vous dis "fuyez tant qu'il est encore temps!!!" |
|
| Francis
416 
|  Posté : 19-01-2008 21:24
Cher pharmacien adjoint anonyme,
Je comprend ta déception et ne soutiens pas les préparateurs qui pensent faire le même métier que toi.
Je suis de ceux qui pensent que la situation des adjoints est réellement délicate et souhaiterais que de leur côté, ils mènent une réflexion comme celle que nous menons avec les préparateurs.
Maintenant baisser les bras et dénigrer le métier parce que soit même on a pas trouver sa vraie place, je ne partage pas. J'en ai ma claque de cette société de gens résignés, abattus. La société d'aujourd'hui et de demain c'est chacun de nous qui la dessine. Alors debout soldats! |
 Profil  www
|
| Clarhaut
2
| Posté : 02-02-2008 10:57
Si l’on peut se réjouir de constater que des collègues préparateurs se mobilisent pour défendre leur profession en général et le niveau du diplôme en particulier, l’on peut s’interroger sur le cadre dans lequel est prise cette initiative.
Sans vouloir remettre en cause le droit de chacun de se constituer en association, amicale ou groupement divers, il nous semble néanmoins indispensable de rappeler certains principes irréfragables.
Une association trouve toute sa légitimité à l’intérieur de son champ de compétence : Information, communication, échanges, rencontres et activités conviviales sont parfaitement respectables et estimables y compris dans la sphère professionnelle.
En revanche, la prise de positions concernant l’exercice professionnel, le statut des différentes professions de la branche, la formation professionnelle, le niveau des diplômes et leurs contenus nous semblent extérieurs à la zone d’activité associative.
Ce serait méconnaître d’une part le fonctionnement global des institutions professionnelles et sociales dans ce pays et, d’autre part, la branche professionnelle et ses différentes structures représentatives, que de penser que chacun peut prétendre parler au nom d’une profession pour initier une réflexion sur celle-ci.
Nous tenons à rappeler que les thèmes évoqués plus haut (de façon non exhaustive) relèvent exclusivement du domaine de l’action syndicale et nous sommes persuadés que nombreux sont ceux parmi vous en sont parfaitement conscients puisque eux-mêmes syndiqués.
Par conséquent, il nous paraît nécessaire de rappeler que la Fédération Nationale Force Ouvrière de la Pharmacie, seule organisation syndicale de salariés spécifiquement dédiée à la Pharmacie, oeuvre sans relâche depuis de nombreuses années pour faire évoluer les statuts, la formation initiale et continue, les salaires, la protection sociale
complémentaire, en résumé : les conditions de vie et de travail de tous les salariés de la Pharmacie d’Officine.
Puisque vous souhaitez militer dans cette direction, ce qui est louable en tant que tel, pourquoi le faire dans ce contexte plutôt que dans l’action syndicale ?
En effet, non seulement cette initiative ne peut être efficace puisque sans légitimité aucune mais, de plus, elle est contre-productive car elle pourrait laisser à penser aux non-initiés que les organisations syndicales de salariés n’assument pas leurs responsabilités en la matière.
Tous les adhérents de notre organisation peuvent constater que tel n’est pas le cas puisque nous leurs rendons compte régulièrement des démarches que nous entreprenons auprès des Ministères concernés, ainsi que des travaux des commissions paritaires de la branche.
Par conséquent, nous vous invitons à soutenir notre action syndicale en nous rejoignant et serions heureux que votre militantisme s’exerce efficacement, en harmonie avec le notre, au sein de notre organisation.
Pour les membres officinaux de la Commission Exécutive de la Fédération Nationale FO Pharmacie,
Olivier CLARHAUT.
www.fo-pharmacie.com
Olivier CLARHAUT,
Secrétaire Général du Syndicat FO Pharmacie Nord-Pas de Calais
Membre de la Commission Exécutive de la Fédération Nationale FO Pharmacie |
Profil
|
| Francis
416
| Posté : 02-02-2008 18:55
Bonjour Olivier,
Je me doutais bien qu’un jour nous aurions cette discussion. Je vais m’adresser à toi mais bien entendu c’est un tu qui vaut un vous.
Tout d’abord la constitution d’une association et la définition de son objet statutaire sont un droit élémentaire, je ne t’apprends rien. Il se trouve que dans notre objet nous avons inclus la promotion des métiers de la pharmacie.
Heureusement il existe des associations qui s’occupent de sujets autrement plus sérieux que l’organisation des choucroutes ou autres lotos.
Il n’est pas question non plus de bafouer une quelconque des prérogatives attachée au droit syndical, en particulier la notion de représentativité et donc de parler au nom de la profession. En revanche le droit d’initier une réflexion sur quelque sujet que ce soit est, je pense, un droit citoyen.
Je connais très bien les positions de FO, elles sont très proches de celles que nous avons développées et donc déjà sur le contenu, je ne pense pas qu’il y puisse y avoir de différent.
J’en viens donc à ce qui, semble t’il, pose problème : « Puisque vous souhaitez militer dans cette direction, ce qui est louable en tant que tel, pourquoi le faire dans ce contexte plutôt que dans l’action syndicale ?
En effet, non seulement cette initiative ne peut être efficace puisque sans légitimité aucune mais, de plus, elle est contre-productive car elle pourrait laisser à penser aux non-initiés que les organisations syndicales de salariés n’assument pas leurs responsabilités en la matière. »
Il s’agit là en réalité d’un problème de culture de communication. Les syndicats défendent la profession mais les non-syndiqués ne le savent pas. Comme les non-syndiqués ne le savent pas, toute autre approche serait suspecte parce qu’elle pourrait laisser à penser que les syndicats ne font rien. Je crois qu’au travers de Pharmechange j’ai, à titre personnel, tout mis en œuvre pour que les syndicats, sans distinction, puissent communiquer le plus largement possible sur ce qu’ils font. J’ai également toujours personnellement veillé à ce que les gens qui le souhaitaient puissent entrer en contact avec les représentants syndicaux. Mon et notre état d’esprit est toujours le même. Quant à l’engagement syndical ou associatif, je dirai que l’un n’empêche pas l’autre.
Je crois sincèrement que sur un sujet comme celui-ci plutôt que de raisonner en terme de prérogatives, il faudrait être un peu plus constructif. Sans vouloir plagier Patrick Le Metayer secrétaire de la branche officine FO, il faut avoir la capacité à réunir des « alliés et des soutiens» pour qu’enfin les choses bougent.
Alors je comprends que tu défendes les prérogatives syndicales, mais si demain nous arrivions à réunir suffisamment de signatures sur un texte qui te convient, que nous les remettions à « la commission du préparateur », légitimité ou pas, cette action servira les idées que tu défends et je ne pense pas que tu les mettras au feu.
Il n’y a aucune arrière pensée derrière cette action sinon de voir enfin les choses avancer, excuse-nous d’être impatient, mais depuis 1947 le temps commence à être long!
Nous n’avons de velléité à représenter ni les syndiqués, ni les non-syndiqués. Nous avons des idées et notre action sert en premier lieu à faire réfléchir préparateurs et pharmaciens sur la nécessité de donner un vrai rôle au préparateur et d’améliorer sa formation. Des discussions ont lieu dans les officines autour de ce sujet, une quantité non négligeable de pharmaciens tant titulaires, qu’adjoints signent notre appel, c’est ce qui est le plus important.
Au final nous comptons sur vous syndicalistes pour représenter ces idées et sur les responsables patronaux et ministériels pour comprendre qu'il en va de l'intérêt de la santé publique et de la défense du monopole. |
Profil www
|
| Anonyme
131
| Posté : 03-03-2008 19:47
la formation est obligatoirement a revoir.le metier est tres mal remuneré .
bac et trois ans d'etudes apres un bac .donc je suis ok pour la licence qui sera un atout pour la profession mal considerée par nos chers pharmaciens. |
|
| Anonyme
131
| Posté : 11-03-2008 19:23
moi c'est ma 2éme année d'apprentie et je trouve que les cours ne sont pas du tout adapté a se que l'on fait en officine |
|
| | Aller à la page : [ 1 | 2 ] | |
|
