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Modéré par : Francis 
Index du Forum » » Vos questions sur notre association » » Pétition pour une véritable évolution du statut et du métier de préparateur.
2 pages [ 1 | 2 ]
AuteurPétition pour une véritable évolution du statut et du métier de préparateur.
Francis
416      

Francis
  Posté : 07-01-2008 20:50

Ce sujet est destiné à recueillir vos commentaires sur notre travail et les questions que vous vous posez sur l'avenir de ce métier.

  Profil  www  
Anonyme
131  

Anonyme
  Posté : 10-01-2008 23:58

faut pendre son destin en main

  
Anonyme
131  

Anonyme
  Posté : 12-01-2008 13:38

j'ai pris mon destin en main.
A 39 ans, ne pouvant évoluer dans la pharmacie où j'étais depuis 15 ans et avec toutes les nouvelles directives qui sortent ..., je me suis lancer à la recherche de nouvelles orientations.
J'ai donc passé les épreuves de sélections pour entrée en formation de préparateur en phamacie hospitalier. ayant été reçue, j'ai commencé cette formation en septembre, après avoir démissionner de mon poste. Ma motivation ne fléchie pas depuis le début de ma nouvelle scolarité. Je ne regrette rien.
la formation est très dure, intense, alternant cours et stages en milieu hospitalier. le niveau III le vaut bien.
il faut savoir que le métier ente l'officine et l'hôpital est différent. Plus poussé, plus interressant. plus du tout le métier de "vendeur", mais le maintien en santé du patient, la règlementation et la sécurisation du circuit des médicaments est primordiale... la possibité de travailler aussi bien dans le public que dans le privé, la possibilité de se former et d'évoluer...


  
Anonyme
131  

Anonyme
  Posté : 13-01-2008 17:58

votre témoignage est très encourageant, j'ai le meme age que vous et je suis dans le métier depuis 22 ans;
Je souhaite aussi évoluer mais je ne sais pas par ou commencer.est -il-possible de savoir comment procéder pour s'incrire afin de passer ces examens!!
la formation est-elle prise en charge?Merci de me répondre!!

  
Francis
416      

Francis
  Posté : 14-01-2008 13:03

Ce que nous proposons c'est justement l'idée de métiers plus ouvert à l'intérieur des spécialités de préparateurs en pharmacie, mais également une ouverture vers d'autres professions para-médicales, il est donc entièrement compatible avec vos souhaits de changement.
Ceci dit le travail à l'hôpital a ses particularités, tout comme le travail en officine, en clinique ou en SDIS, une phase de formation optionnelle semble imparable. Il reste que si l'ensemble des connaissances communes nécessaire à l'exercice du métier est mis en commun, la mutation d'un secteur vers l'autre s'en trouvera facilité.

Personnellement, je trouve dommage que des préparateurs quittent l'officine par manque de perspectives. La quitter pour une autre branche peut être une question de choix personnel, mais la quitter pour changer radicalement de métier, ce qui n'est pas si rare, est un constat d'échec, il est donc nécessaire de redonner des perspectives.

  Profil  www  
Anonyme
131  

Anonyme
  Posté : 15-01-2008 19:11

j'adore mon métier de préparateur (1990). Mais ce qui me déplaisait de plus en plus, c'est le commerce qu'est devenue la phie. il y a 20 ans ce n'était pas ça.
pour les épreuves : Un centre de formation par région (tours, bordeaux, paris...), voie de formation pour les + de 26 ans officine : formation initiale (épreuve écrite d'admissibilité, épreuve orale d'admission). Téléphoner au centre qui vous interresse pour qu'il vous adresse le dossier. pas le droit de concourir dans plus un centre à la fois. si vous avez la possibilité de bénéficier d'un CIF, faites en la demande à votremployeur. Il ne peut refuser qu'une fois.
la formation est onéreuse 5500 € + 165 frais de scolarité et 100 € inscription épreuves (2007). si il y a CIF, faire la demande de prise en charge au fongecif de votre région. Pour moi, j'ai démissionner de mon poste après le refus de mon employeur (car je perdais le bénéfice des épreuves passées cette année si je ne le faisait pas). Je ne bénéficie donc pas chomage et finance ma formation. Vive les économies, mais elles auraient pu servir à autre chose. J'a trouvé des infos sur le site de santé.gouv, c'est le référentiel de formation (arrêté paru au JO). Cela vous donnera un aperçu des matières enseignées.
Bon courage Cath 86

  
Francis
416      

Francis
  Posté : 15-01-2008 20:50

Cath ce dossier Fongecif qui est nouveau puisque réellement en fonctionnement depuis la rentrée 2007, m'intéresse.
Peux-tu me contacter?

  Profil  www  
Pascal
11   

Pascal
  Posté : 17-01-2008 17:54

Je suis préparateur et formateur en CFA depuis 6 ans.

Si les propositions me semble intéressantes, je crains une rupture entre la formation actuelle des préparateurs qui se fait en alternance (ce qui représente un avantage) et la formation des autres professions citées qui est dirigée par l'éducation nationale et se fait avec seulement quelques périodes en entreprise.

Que deviendront les formateurs qui travaillent en CFA aujourd'hui ?

  Profil  
Francis
416      

Francis
  Posté : 17-01-2008 21:42

Oui Pascal, il est vrai que c'est un sujet que nous n'avons pas abordé dans notre synthèse, c'est bien de nous permettre de parler de ce sujet, je comprends tout à fait que ça puisse t'inquiéter.

Je vais donc tenter de te rassurer.

Tout d'abord à notre niveau il s'agit de faire des propositions, exprimer le souhait de prendre une direction. Les décisions sont du domaine des ministères et de la commission chargée de déterminer les tenants et les aboutissants de notre métier. Nous n'y sommes pas, je ne te cache pas que c'est avec un certain regret.

Ce que nous souhaitons :

Un véritable diplôme : une licence
Une réciprocité d'ouverture vers d'autres métiers paramédicaux
Un statut juridique plus proche de notre réalité d'exercice
Une formation continue qui nous permettent de mettre à jour nos connaissances en permanence.

Revenons-en au sujet qui te préoccupe : la formation initiale.

Aujourd'hui les apprentis commencent leur formation soit avec un baccalauréat en ayant de bonnes chances d'obtenir le diplôme, soit avec un BEP des carrières sanitaires et sociales et là je ne t'apprendrai pas qu'il y a plus d'échecs. Cette formation est normalement prévu sur une durée de 2 ans et 800H, il a été prévu avec quelques bricolages de la porter à 3 ans. Je sais bien que je ne t'apprends rien c'est juste pour poser le problème.

Nos propositions ne sont pas incompatibles avec le système actuel.

Il est bien évident que dans le cadre d'une licence, le BEP CSS sera juste puisqu'il l'est déjà mais sans être un spécialiste, il me semble qu'il existe des bacs faisant suite à ce BEP.

Cette formation sur 3 ans se verrait naturellement attribuer un nombre d'heures bien supérieur d'enseignement et pourrait se dérouler en plusieurs étapes ou plusieurs modules:
-des heures de formations partagées avec d'autres professions,
-des heures de formations purement pharmaceutiques
-des heures d'option de filière en fin de parcours (officine, hôpital, etc.)

Pour ce qui est des heures partagées avec d'autres filières, il conviendrait de déterminer qui serait le plus à même de dispenser l'enseignement, je pense que ça peut dépendre des modules.

Pour ce qui est des heures de formations "métier", il est bien évident que les structures existant, les équipes d'enseignants rodés à la formation de nos jeunes depuis des années existant, bref toute l'organisation permettant de mener un jeune au diplôme étant opérationnelle, il n'y a aucune raison de jeter toute cette organisation aux orties. Bien au contraire. Je pense même que de nouvelles matières devront être enseignées et le référentiel très nettement réévalué.

Donc si cette évolution appelée de nos souhaits voit le jour, il y aura du travail pour les équipes enseignantes des CFA, des exigences nouvelles peut-être mais des heures d'enseignement forcément.

Quant à la formation en alternance, il n'y a aucune raison de la remettre en cause. Il serait certainement nécessaire de prévoir quelques aménagements pour permettre à un jeune de percevoir les différentes facettes de ce métier. La participation à des stages pourrait lui permettre de faire son choix optionnel de fin de formation. Mais des diplômés qui n'ont jamais vu une ordonnance et un malade, je ne crois pas que ce serait le bon choix.

J'espère t'avoir rassuré, le problème est complexe, mais nous sommes convaincus que la voie qui permettra au préparateur d'avoir une véritable existence et un métier enfin plus ouvert tout en confortant le monopole pharmaceutique par la qualité de ses hommes est celle-ci et espérons que les préparateurs, bien sur, mais aussi les pharmaciens seront nombreux à nous soutenir dans cette démarche.

Le médecin a son infirmière, le pharmacien a son préparateur(là aussi il faudrait peut-être recaler le nom avec le métier). L'infirmière ne conteste pas le rôle du médecin, il n'y a aucune raison que le pharmacien ait une quelconque crainte d'un préparateur mieux formé. Il s'agit et s'agira de deux métiers différents.

Je crois que j'ai été bavard.


Si l'un ou l'autre de mes collègues du groupe de travail veut intervenir... J'ai surement oublié des trucs.

  Profil  www  
Francis
416      

Francis
  Posté : 19-01-2008 12:30

Je vais quand même en rajouter une petite couche sur l'alternance suite à une discussion avec une amie qui se reconnaitra.

Pour que l'alternance soit un bon choix de formation, il faut que le travail fait à l'entreprise soit au niveau de la formation préparée et que la liaison entre le travail théorique et le travail pratique soit lui aussi à la hauteur.

Je pense que ce sujet doit être exploré avant de partir pour l'alternance, le travail à l'officine n'est, selon moi, pas suffisamment encadré et l'apprenti souvent confondu avec une opportunité de main d'œuvre bon marché.

L'engagement du maitre de stage doit correspondre à la formation d'un certain nombre de modules clairement définis en relation étroite avec l'enseignement prodigué au CFA, contrôlés et validés. C'est, je pense la seule manière d'obtenir un niveau de formation homogène à la sortie du diplôme.

Trop nombreux sont aujourd'hui les nouveau diplômés arrivant dans leur premier poste avec un niveau de compétence faible. La durée courte de la formation y est aussi probablement pour quelque chose.

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